LEXIQUE


 

Lexique musical


A



- A capella ou A cappella (loc. adv. et adj. inv.)

Chant sans accompagnement instrumental.

- Accelerando (n. m.)

Terme italien désignant une accélération.

- Accent (n. m.)

Note accentuée et donc mise en relief par son intensité dans la phrase musicale.

- Accompagnement (n. m.)
Partie qui accompagne et soutient la mélodie. Il est formé de la basse et de parties de remplissage sous forme d’accords.
- Accord (n. m.)
Ensemble de plusieurs sons joués en même temps. Accords consonants ou dissonants.
- Acouphène (n. m.)
Sifflement ou bourdonnement de l’oreille interne causé par une agression phonique et souvent irréversible.
- Acousmatique (adj.)
Autre terme désignant la musique électroacoustique.
- Acoustique (n. f.)
Terme se rapportant à la qualité d’un local du point de vue de la propagation des sons.
- Acoustique (adj.)
Relatif aux sons.
- Adagio (n. m.)
Deuxième mouvement d’une sonate ou d’une symphonie au tempo intermédiaire entre largo et andante.
- After beat (n. m.)
En anglais, après le battement, après le temps fort. C’est donc le temps faible.
- Aigu- Aigu (n. m.)
Partie supérieure du spectre sonore. Aigu s’oppose à grave.
- Air (n. m.)
Passage d’un opéra où l’action s’arrête et laisse le personnage exprimer ses sentiments. Egalement appelé aria.
- Altération (n. f.)
Signe du dièse # ou du bémol b placé devant la note et qui en modifie la hauteur d’un demi-ton (# plus haut et b plus bas). Les altérations se placent au début de la portée et indiquent la tonalité du morceau.
- Alto (n. f.)
Voix de femme grave et se trouvant sous la soprano.
- Alto (n. m.)
Instrument à corde un peu plus gros et plus grave que le violon.
- Ambitus (n. m.)
Étendue entre le son le plus grave et le son le plus aigu d’une mélodie.
- Anacrouse (n. f.)
Départ en levée sur le dernier temps de la mesure.
- Anthem (n. m.)
Pièce de musique d’église anglicane semblable au motet catholique.
- Antiphonaire (n. m.)
Livre liturgique contenant l’ensemble des chants exécutés à l’office ou à la messe.
- Aria (n. f.)
Cf. air.
- Arpège (n. m.)
Formule d’accompagnement formée des notes d’un accord jouées les unes après les autres dans un ordre défini (arpège ascendant, descendant, brisé...)
- Arrangement (n. m.)
Transformation écrite d’une œuvre musicale en vue de son exécution par des voix, des instruments ou des ensembles différents.
- Ascendant (adj.)
Particularité des intervalles ou du mouvement d’une mélodie qui montent. Ascendant s’oppose à descendant.
- Atonalité (n. f.)
Indétermination de la tonalité dans un morceau de musique. Atonalité s’oppose à tonalité.


B

- Ballade (n. f.)
A l’origine chanson à danser. Pièce instrumentale ou vocale de forme libre qui sera remise à l’honneur par les romantiques.
- Barcarolle (n. f.)
A l’origine chanson de gondolier vénitien. Pièce vocale ou instrumentale au rythme balancé.
- Baroque (n. m.)
Période de l’histoire de la musique allant du règne de Monteverdi (1600) à la mort de J.S. Bach (1750).
- Baryton (n. m.)
Voix d’homme au registre intermédiaire entre la basse et le ténor.
- Basse (n. f.)
Voix d’homme la plus grave.
- Basse (n. f.)
Partie la plus grave d’un morceau et qui sert de fondation.
- Basse continue (n. f.)
En musique baroque, la basse continue désigne une pratique d’improvisation instrumentale à partir d’une basse écrite et chiffrée servant d’accompagnement. Appelé également le continuo.
- Basse d’Alberti (n. f.)
Formule d’accompagnement formée par un accord en arpège brisé respectant l’ordre suivant : fondamentale, quinte, tierce, quinte (ex : Do, Sol, Mi, Sol) et attribuée à Alberti.
- Beat (n. m.)
En anglais : battement, temps. Notion de pulsation et de tempo. "Beat per minute" ou BPM signifie temps par minute.
- Bécarre (n. m.)
Signe ╘╕ placé devant la note et qui annule l’effet du bémol ou du dièse et qui indique alors que la note redevient naturelle.
- Bémol (n. m.)
Signe « b » placé devant la note et qui abaisse la note d’un demi-ton. Bémol s’oppose à dièse.
- Berceuse (n. f.)
Chanson pour endormir les enfants. Pièce instrumentale dans le même style.
- Binaire (n. m. et adj.)
Morceau de musique qui fonctionne sur un balancement par deux ou par des multiples. Binaire s’oppose à ternaire.
- Blanche (n. f.)
Signe musical indiquant une note d’une durée égale à deux temps.
- Bois (n. m.)
Instrument à vent à l’origine en bois. Famille des bois.
- Bourdon (n. m.)
Note grave tenue continuellement dans un morceau et qui donne un caractère populaire. Ex : vielle à roue.
- BPM (n. m.)
Abréviation en anglais de "beat per minute". Nombre de temps par minute formant le tempo. Ex : 120 BPM.
- Break (n. m.)
De l’anglais : casser. Partie rythmique de batterie différente indiquant aux autres musiciens, par cette cassure, la fin d’une partie musicale ou une reprise.


C

- Cadence (n. f.)
Passage instrumental soliste dans un concerto mettant en valeur les possibilités techniques de l’instrument et les capacités du virtuose.
- Cadence (n. f.)
Ponctuation harmonique articulant le discours musical et permettant de traduire un repos ou une suspension. Synonyme du point et de la virgule.
- Cadence parfaite (n. f.)
En harmonie, enchaînement de la dominante (Vème degré) à la tonique (Ier degré) et qui donne un sentiment de repos conclusif.
- Canard (n. m.)
Terme désignant la fausse note involontaire du musicien.
- Canon (n. m.)
Du latin « canonus », qui signifie règle. Forme stricte d’imitation polyphonique par rentrées successives des voix.
- Carrure (n. f.)
Construction globale et géométrique des mesures en fonction de la longueur des phrases mélodiques.
- Castrat (n. m.)
Chanteur à la voix aigüe obtenue par l’émasculation pratiquée avant la mue. Les castrats sont très appréciés en Italie au XVIIIème siècle. Pratique interdite de nos jours .
- Chiffrage (n. m.)
Indication après la clé sur la portée des chiffres de la mesure. Ex : 2/4 (2 noires par mesure), 9/8 (9 croches par mesure), etc...
- Chœur (n. m.)
Ensemble de chanteurs. Ex : chœur à l’unisson, chœur à quatre voix.
- Choral (n. m.)
Chant à une voix de la liturgie protestante. Également composition pour orgue de ce même chant.
- Chorale (n. f.)
Ensemble de personnes qui exécutent à l’unisson ou à plusieurs voix des œuvres musicales.
- Choriste (n. m.)
Personne qui chante dans un chœur.
- Chorus (n. m.)
Partie principale d’un thème de jazz.
- Chromatique (adj.)
Succession d’intervalles voisins de demi-ton en demi-ton. Cela donne le chromatisme. Chromatique s’oppose à diatonique.
- Classicisme (n. m.)
Période de l’histoire de la musique s’étendant de la mort de J.S. Bach (1750) à la mort de Beethoven (1827). La musique classique fait normalement référence à cette période.
- Clef (n. f.)
Signe que l’on place au début de la portée et qui détermine le nom des notes sur celle-ci. Une clé de sol, deux clés de fa, quatre clés d’ut.
- Cluster (n. m.)
Dans la musique contemporaine, grappe de sons attaqués simultanément.
- Coda (n. f.)
Période musicale qui termine un morceau.
- Comma (n. m.)
Micro-intervalle physique représentant une fraction du ton.
- Concrète (adj.)
Se dit d’une musique qui utilise les bruits produits par divers objets enregistrés sur bande magnétique, susceptibles de transformations.
- Consonance (n. f.)
Affinité agréable entre les sons. Consonance s’oppose à dissonance.
- Contrapuntique (adj.)
Écrit les notes les unes après les autres en respectant les règles du contrepoint. Contrapuntique s’oppose à harmonique.
- Contrepoint (n. m.)
Technique d’écriture consistant à superposer des lignes mélodiques selon des règles strictes. Contrepoint s’oppose à harmonie.
- Contretemps (n. m.)
Ce qui est placé après le temps et qui donne une sensation de déséquilibre rythmique. Contretemps s’oppose à temps.
- Corde (n. f. )
Instrument à cordes, frottées, pincées ou frappées. Familles des cordes.
- Couac (n. m.)
Terme désignant la fausse note involontaire du musicien.
- Crescendo (n. m.)
Indication de nuance progressive du faible vers le fort (Mot italien - Se prononce : créchènedo).
- Croche (n. f.)
Signe musical indiquant une note d’une durée égale à la moitié d’un temps.
- Cuivre (n. m.)
Instrument à vent et à embouchure. Famille des cuivres.


D

- Decelerando (n. m.)
Terme italien désignant une décélération.
- Décibel (n. m.)
Unité physique pour indiquer l’intensité sonore, découverte que l’on doit au physicien Graham Bell.
- Decrescendo (n. m.)
Indication de nuance progressive du fort vers le faible (Mot italien - Se prononce : décréchènedo).
- Degré (n. m.)
Ordre des notes de la gamme. Il existe sept degrés. Les plus importants dans le langage tonal sont le Ier, le IVème et le Vème.
- Demi-cadence (n. f.)
En harmonie, arrivée sur le degré de la dominante (Vème degré) et qui donne un sentiment de repos suspensif.
- Demi-pause (n. f.)
Signe musical indiquant un silence d’une durée égale à deux temps.
- Demi-soupir (n. m.)
Signe musical indiquant un silence d’une durée égale à la moitié d’un temps.
- Demi-ton (n. m.)
Moitié d’un ton. Ex : mi, fa.
- Descendant (adj.)
Particularité des intervalles ou du mouvement d’une mélodie qui descendent. Descendant s’oppose à ascendant.
- Développement (n. m.)
Partie centrale d’une forme sonate ou d’une fugue, qui fait suite à l’exposition, et dans laquelle le ou les thèmes sont transformés.
- Diabulus in musica (n. m.)
Traduit du latin par « le diable dans la musique ». Intervalle de triton formé de trois tons et particulièrement désagréable à l’oreille. Il est appelé ainsi dès le moyen age.
- Diapason (n. m.)
Instrument métallique fourchu destiné à reproduire le son de référence : la3 de 440 Hz.
- Diatonique (adj.)
Succession d’intervalles voisins appartenant aux gammes majeures ou mineures et formées d’enchaînements de ton et de demi-tons. Gamme diatonique s’oppose à chromatique.
- Dièse (n. m.)
Signe # placé devant la note et qui rehausse la note d’un demi-ton. Dièse s’oppose à bémol.
- Dissonance (n. f.)
Désaccord des sons constitutifs d’un accord qui amène une sensation désagréable de frottement. Dissonance s’oppose à consonance.
- Diva (n. f.)
Cantatrice qui tient les premiers rôles dans l’opéra. Ex : Maria Callas.
- Do (n. m.)
Première note de la gamme qui s’appelle également Ut.
- Dodécaphonisme (n. m.)
Courant du début du siècle qui refuse la tonalité et veut utiliser les douze demi-tons dans une composition musicale à partir de séries.
- Dominante (n. f.)
Vème degré de la gamme.
- Double croche (n. f.)
Signe musical indiquant une note d’une durée égale au quart d’un temps.
- Duo (n. m.)
Pièce instrumentale ou vocale à deux parties.
- Durée (n. f.)
Un des quatre paramètres du son. C’est le temps de propagation d’un son. Il s’exprime physiquement en seconde.


E

- Électroacoustique (n. f. et adj.)
Se dit de la musique savante regroupant la musique concrète et la musique électronique.
- Enharmonie (n. f.)
Deux sons identiques à l’oreille mais ne portant pas le même nom. Ex : do # et ré b.
- Exposition (n. f.)
Terme technique désignant le fait d’exposer un thème musical, dans l’idée par la suite de le développer ou de l’imiter (cf. la fugue).


F

- Fa (n. m.)
Quatrième note de la gamme.
- Fanfare (n. f.)
Ensemble d’instruments à vent et de percussions destiné au défilé en plein air.
- Fantaisie (n. f.)
Pièce instrumentale donnant l’aspect d’une improvisation.
- Feeling (n. m.)
Terme actuel désignant une manière de jouer la musique avec une liberté émotionnelle ressentie.
- Finale (n. m.)
Dernière partie d’une oeuvre instrumentale ou vocale.
- Fondamental (n. m.)
Terme désignant en physique le son fondamental, appelé aussi harmonique 1 dans le rang des harmoniques et donnant la hauteur du son.
- Fondamentale (n. f.)
Note principale d’un accord, lorsque celui-ci est remis dans sa position élémentaire (Par exemple le Do pour l’accord Do, Mi, Sol). 
- Formation (n. f.)
Ensemble d’instrumentistes.
- Forme (n. f.)
Schéma structural interne d’une œuvre musicale et de son organisation.
- Forte (n. m.)
Mot italien désigné sur une partition par un F et indiquant une nuance forte (Se prononce : forté).
- Fréquence (n. f.)
Nombre de battements par seconde dans la vibration du son. 440 Hz = la 3 et 880 Hz = la 4.


G

- Gamme (n. f.)
Ensemble de notes qui se succèdent de certaines manières. Ex : gammes majeures, mineures, pentatoniques, diatoniques, chromatiques, ascendante, descendante,...
- Glissando (n. m.)
Technique d’exécution vocale ou instrumentale consistant à franchir un intervalle en passant par tous les micro-intervalles qui le composent. Principe physique de la sirène.
- Grave (n. m.)
Partie inférieure du spectre sonore. Grave s’oppose à aigu.
- Grave
Terme désignant un mouvement d’œuvre de caractère majestueux et dans un tempo lent.
- Grégorien (n. m.)
Chant liturgique chanté par les moines dont la codification écrite fut attribuée au Pape Grégoire Ier.
- Grille (n. f.)
Structure harmonique propre au blues formée de 12 mesures à 4 temps que l’on répète continuellement. 
- Groove (n. m.)
Terme actuel désignant une musique qui pousse, qui tourne et qui avance.


H

- Harmonie (n. f.)
Science de la formation des accords et surtout de ses enchaînements selon des règles strictes. Harmonie s’oppose à contrepoint.
- Harmonie (n. f.)
Ensemble instrumental formé de bois, cuivres et percussions. Harmonie municipale.
- Harmonique (adj.)
Écrit suivant les règles de l’harmonie. Harmonique s’oppose à contrapuntique.
- Harmonique (n. m.)
Série de sons partiels se dégageant du son initial (son fondamental) et dont le nombre et l’intensité forment le timbre.
- Hauteur (n. f.)
Un des quatre paramètres du son. C’est le fait qu’un son soit grave, médium ou aigu. C’est la fréquence, qui s’exprime physiquement en hertz (Hz).
- Hertz (n. m.)
Fréquence physique d’une onde calculée par le nombre d’oscillations par seconde. La fréquence d’un son détermine sa hauteur.
- Homophonie (n. f.)
Parties mélodiques jouant en doublure à l’unisson ou à l’octave. 
- Homorythmie (n. f.)
Parties mélodiques différentes jouant par contre les mêmes durées rythmiques. Homorythmie s’oppose à polyrythmie.


I

- Imitation (n. f.)
Principe de composition qui consiste à reproduire ou à imiter un motif mélodique aux différents étages de l’édifice sonore.
- Improvisation (n. f.)
Composition libre et sans préparation mais organisée avec un esprit musical.
- Instrumentation (n. f.)
Choix dans la composition musicale de l’effectif instrumental.
- Incipit (n. m.)
Du latin, au commencement. Première notes ou premiers mots d’une phrase musicale.
- Intensité (n. f.)
Un des quatre paramètres du son. C’est la puissance acoustique du son. Elle s’exprime physiquement en décibel (dB).
- Intervalle (n. m.)
Rapport et différence entre deux sons. Ex : do, fa, intervalle de quarte juste.


J

- Jazz (n. m.)
Style de musique savante qui apparait dans le sud des Etats Unis à la fin du XIXème siècle et qui offre d’énormes libertés de jeu au travers de l’improvisation.
- Jeu (n. m.)
Manière de jouer.
- Justesse (n. f.)
Manière plus ou moins juste de poser la hauteur d’un son.


K

- Kapellmeister (n. m.)
Mot allemand signifiant maître de chapelle ou chef de choeur.


L

- La (n. m.)
Sixième note de la gamme.
- La 440 (n. m.)
C’est le "la" de référence pour les musiciens qui a une fréquence de 440 battements par seconde. Le diapason donne ce son.
- Larynx (n. m.)
Terme savant pour désigner les cordes vocales.
- Leitmotiv (n. m.)
Motif mélodique dont les apparitions font référence à une idée, une situation, un personnage, liés à sa première apparition.
- Lied (n. m.)
Le mot germanique signifie une courte poésie mise en musique. Schubert écrira plus de 600 lieder (ou lieds).
- Livret (n. m.)
Texte d’une oeuvre chantée, tant pour l’opéra, l’opéra comique et l’opérette que pour la cantate et l’oratorio. Le libretto est le terme également utilisé.
- Lyrisme (n. m.)
Style inspiré, passionné, poétique, élevé...


M

- Maestro (n. m.)
Le « maître » en italien, c’est-à-dire le chef d’orchestre.
- Majeur (n. m.)  😃
Mode occidental formé par 1 t, 1 t, 1/2 t, 1 t, 1 t, 1 t, 1/2 t. Ex : do, ré, mi, fa, sol, la, si, do. Majeur s’oppose à mineur.
- Manuscrit (n. m.)
Ouvrage du moyen âge où étaient conservés les chants religieux et la musique profane savante.
- Marche harmonique (n. f.)
Reproduction d’une formule harmonique dans différentes tonalités.
- Médiante (n. f.)
IIIème degré de la gamme.
- Médium (n. m.)
Partie intermédiaire du spectre sonore.
- Mélisme (n. m.)
Courbes mélodiques ascendantes ou descendantes propres au chant grégorien.
- Mélodie (n. f.)
Succession de sons agencés les uns après les autres de manière agréable à l’oreille.
- Ménestrel (n. m.)
Musicien du moyen âge aussi interprète, danseur, jongleur, amuseur...
- Ménestrier (n. m.)
Autre terme désignant le Ménestrel.
- Mesure (n. f.)
Manière de diviser et de subdiviser le temps musical en déterminant un ordre périodique. Mesures binaires (2 ou 4). Mesures ternaires (3, 6 ou 9).
- Métrique (n. f.)
Organisation des durées en mesures. La métrique forme le rythme musical.
- Métronome (n. m.)
Outil qui permet de battre la pulsation régulièrement un certain nombre de fois par minute, donnant ainsi le tempo. Ex : 60 bpm, 110 bpm...
- Mezzo (n. m.)
Mot italien signifiant « à moitié ». Ex : Mezzo forte, mezzo soprano... (Se prononce : medzo).
- Mezzo soprano (n. f.)
Voix de femme au registre intermédiaire entre l’alto et la soprano.
- Mi (n. m.)
Troisième note de la gamme.
- Midi (n. m.)
Abréviation de "musical instrument digital interface". Norme internationale qui permet de relier des appareils électroniques modernes entre eux.
- Mineur (n. m.) 😂
Mode occidental formé par 1 t, 1/2 t, 1 t, 1 t, 1/2 t, 1 t 1/2, 1/2 t pour le mineur harmonique. Il existe le mineur mélodique. Mineur s’oppose à majeur.
- Mode (n. m.)
Dans la musique tonale occidentale, il existe le mode majeur et les modes mineurs basés sur des gammes différentes. Il y en a d’autres...
- Modulation (n. f.)
Passage d’une tonalité à une autre à l’intérieur d’une composition musicale.
- Monocorde (n. m.)
Se dit d’une voix ou d’un instrument jouant toujours le même son.
- Monocorde (n. m.)
Instrument muni d’une seule corde.
- Monodie (n. f.)
Composition musicale à une seule voix. Ex : le chant grégorien. Monodie s’oppose à polyphonie.
- Monophonie (n. f.)
Technique permettant de restituer un signal musical au moyen d’une seule voie. Monophonie s’oppose à stéréophonie.
- Monotimbral (adj.)
Qui ne comporte qu’un seul timbre (instrument). Monotimbral s’oppose à multitimbral.
- Motet (n. m.)
Genre vocal polyphonique à caractère sacré qui apparaît au XIIème siècle.
- Motif (n. m.)
Cellule mélodique facilement identifiable servant de matériau thématique.
- Mouvement (n. m.)
Partie d’une œuvre musicale. Ex : 3ème mouvement d’une symphonie.
- Mouvement (n. m.)
Choix du tempo. Vitesse de la pulsation. Ex : adagio, andante, allegro moderato, presto...
- Multitimbral (adj.)
Qui comporte plusieurs timbres (instruments). Multitimbral s’oppose à monotimbral.


N

- Neume (n. m.)
Anciens signes de notation musicale du Moyen Age, propres au chant grégorien et représentant l’intention musicale proche du geste de direction.
- Noire (n. f.)
Signe musical indiquant une note d’une durée égale à un temps.
- Notation (n. f.)
Représentation écrite de la musique par un ensemble de signes.
- Note (n. f.)
Signe figurant une hauteur et une durée et placé sur une portée.
- Nuance (n. f.)
Degré d’intensité donné aux sons dans l’exécution grâce à des signes, dans le but de transcrire un sentiment, une idée ou une expression. Ex : piano, forte, crescendo...


O

- Octave (n. f.)
Intervalle formé par deux sons distancés de huit notes. Ex : do2, do3
- Octuor (n. m.)
Formation ou composition musicale formées de huit musiciens.
- Orchestration (n. f.)
Action d’orchestrer. Également adaptation d’une œuvre musicale à l’orchestre.
- Ostinato (n. m.)
Formule musicale, rythmique, harmonique, mélodique, qui tient son nom de son caractère répétitif.


P

- Parodie (n. f.)
Imitation ou emprunt d’une œuvre musicale.
- Pattern (n. m.)
De l’anglais : motif. Elément musical court que l’on peut extraire, reproduire, déplacer dans un logiciel d’informatique musicale.
- Pause (n. f.)
Signe musical indiquant un silence d’une durée égale à quatre temps.
- Pédale (n. f.)
Note tenue obstinément quelles que soient les harmonies qui se succèdent aux autres parties. Souvent pédale de tonique ou de dominante.
- Pentatonique (adj.)
Construction musicale formée de cinq notes et particulier aux musiques populaires, aux musiques extraeuropéennes et ethniques. Ex : do, ré, fa, sol, la
- Percussion (n. f.)
Instrument frappé (avec les mains, des baguettes ou des maillets), entrechoqués, grattés, secoués. Famille des percussions.
- Phrasé (n. m.)
Courbe intentionnelle d’expression respectant le discours musical et la ponctuation naturelle ou des indications de l’auteur.
- Piano (n. m.)
Mot italien désigné sur une partition par un P et indiquant une nuance faible.
- Pizzicato (n. m.)
Pincer les cordes avec les doigts sur des instruments à l’origine à cordes frottées.
- Plain-chant (n. m.)
Du latin , « planus cantus ». Ensemble des mélodies liturgiques en langue latine de l’Église catholique chantées depuis le haut Moyen Age.
- Poème symphonique : genre musical de forme libre destiné à un orchestre symphonique composé suivant un « programme » c’est à dire inspiré par une idée « extra-musicale » (œuvre littéraire, description de paysage, ou inventée par le compositeur).   
- Polyphonie (n. f.)
Composition musicale à plusieurs voix. Polyphonie s’oppose à monodie.
- Polyrythmie (n. f.)
Superposition de rythmes différents, n’ayant parfois pas la même mesure ou le même cycle donnant l’impression de décalage. Ex : Les cloches qui sonnent. Polyrythmie s’oppose à homorythmie.
- Polytonalité (n. f.)
Emploi simultané de mélodies ou d’harmonies appartenant à des tonalités différentes.
- Portée (n. f.)
Ensemble de cinq lignes sur lesquelles se fixent les notes. Le bas représente le grave et le haut, l’aigu.
- Presbyacousie (n. f.)
Perte d’audition dans le registre grave et aigu en vieillissant.
- Prestissimo (n. m.)
Mouvement métronomique très rapide (200 bpm).
- Presto (n. m.)
Mouvement métronomique rapide (180 bpm)
- Psaume (n. m.)
Composition sacrée chrétienne de louange divine.
- Pulsation (n. f.)
Battement régulier qui forme le tempo.



Q

- Quart de soupir (n. m.)
Signe musical indiquant un silence d’une durée égale au quart d’un temps.
- Quarte (n. f.)
Intervalle formé par deux sons distancés de quatre notes. Ex : do3, fa3.
- Quatuor (n. m.)
Formation ou composition musicale formée de quatre musiciens. Le plus souvent à cordes : 2 violons, 1 violon alto, 1 violoncelle.
- Quinte (n. f.)
Intervalle formé par deux sons distancés de cinq notes. Ex : do4, sol4.
- Quintette (n. m.)
Formation ou composition formées de cinq musiciens.


R

- (n. m.)
Deuxième note de la gamme.
- Registre (n. m.)
Étendue de l’échelle vocale ou instrumentale dans le spectre sonore.
- Relatif (n. m.)
Deux tons, l’un majeur, l’autre mineur, sont relatifs lorsqu’ils comportent à la clef les mêmes altérations. Ex : do majeur et la mineur.
- Renversement (n. m.)
Placement des notes d’un accord dans un certain ordre. Avec un accord de trois sons, nous obtenons l’état fondamental et deux renversements. (Ex : Do, Mi, Sol / Mi, Sol, Do / Sol, Do, Mi)
- Répertoire (n. m.)
Ensemble des œuvres interprétées par un chanteur ou un instrumentiste.
- Répétition (n. f.)
Travail collectif de mise en place d’un morceau.
- Reprise (n. f.)
Signe placé sur la portée formé de deux barres verticales précédées de deux points et qui indique qu’il faut reprendre au début.
- Résonance (n. f.)
Propriété d’amortissement d’un son après son attaque.
- Réverbération (n. f.)
Persistance acoustique des sensations auditives de propagation d’un son dans une salle, après l’arrêt de l’émission de ce son.
- Romantisme (n. m.)
Période de l’histoire de la musique allant de la mort de Beethoven (1827) à la fin du XIXème siècle.
- Ronde (n. f.)
Signe musical indiquant une note d’une durée égale à quatre temps.
- Rosalie (n. f.)
Répétition d’un même motif transposé sur des degrés successifs et propre à la variété.
- Rythme (n. m.)
Ordre et répartition de sons de durées différentes dans le temps, structurés à partir d’une pulsation.


S

- Seconde (n. f.)
Intervalle formé par deux sons distancés de deux notes. Ex : do2, ré2.
- Sensible (n. f.)
VIIème degré de la gamme. Sensible parce que très proche de la tonique.
- Septième (n. f.)
Intervalle formé par deux sons distancés de sept notes. Ex : do5, si5.
- Séquence (n. f.)
Chant liturgique rythmé exécuté au moyen âge avant l’évangile.
- Séquence (n. f.)
Partie mélodique ou rythmique qui se répète constamment (boucle, pattern ou loop).
- Sériel (adj.)
Composition mathématique des compositeurs du début du siècle établie à partir d’une série de notes jouées dans un ordre choisi. Cf. dodécaphonisme.
- Sextette (n. m.)
Formation ou composition musicale formées de six musiciens.
- Si (n. m.)
Septième note de la gamme.
- Silence (n. m.)
Signe indiquant le non jeu.
- Sixte (n. f.)
Intervalle formé par deux sons distancés de six notes. Ex : do2, la2.
- Sol (n. m.)
Cinquième note de la gamme.
- Solfège (n. m.)
Apprentissage du langage musical et de sa théorie.
- Soliste (n. m.)
Chanteur ou instrumentiste qui jouent en dehors du groupe.
- Solo (n. m.)
Partie jouée seul ou en relief. Solo s’oppose à tutti.
- Soprano (n. f.)
Voix la plus aigüe chez la femme. Ex : Maria Callas.
- Soupir (n. m.)
Signe musical indiquant un silence d’une durée égale à un temps.
- Sourdine (n. f.)
Appareil qui permet d’atténuer l’intensité du son.
- Sous-dominante (n. f.)
IVème degré de la gamme.
- Stéréophonie (n. f.)
Technique permettant de restituer panoramiquement un signal musical au moyen de deux voies. Stéréophonie s’oppose à monophonie.
- Sprechgesang (n. m.)
Utilisation de la voix à la limite entre le parlé et le chanté.
- Strette (n. f.)
Formule d’écriture en imitation où les différentes voix entrent à intervalles très rapprochés et propre à la forme de la fugue.
- Style (n. m.)
Manière particulière d’écrire et d’exprimer sa pensée, selon une époque, une situation géographique, un courant ou des influences artistiques.
- Sujet (n. m.)
Terme propre à la fugue désignant une cellule mélodique et rythmique, matériau sonore de la composition.
- Sus-dominante (n. f.)
VIème degré de la gamme.
- Sus-tonique (n. f.)
IIème degré de la gamme.
- Swing (n. m.)
Manière d’exécuter le Jazz consistant en une distribution typique des accents, donnant un balancement rythmique vivant et souple.
- Syncope (n. f.)
Déplacement momentané des notes par rapport au temps. Cela donne un effet de décalage rythmique caractéristique avant rétablissement.


T

- Tablature (n. f.)
Partition destinée aux instruments à cordes consistant à représenter la position des doigts sur la touche. Existe dès le XIVème siècle. 
- Tempérament (n. m.)
Méthode qui permet de définir des intervalles déterminés à l’intérieur de l’octave. Nous fonctionnons maintenant dans un tempérament égal.
- Tempo (n. m.)
Le tempo se définit par la vitesse d’exécution d’un morceau. On peut jouer le même morceau dans différents tempi : tempo lent, tempo modéré, tempo rapide... Le tempo est formé de pulsations.
- Temps (n. m.)
Valeur audible placée sur chacune des pulsations. Temps s’oppose à contretemps.
- Temps faible (n. m.)
Temps naturellement non accentués. Ex : 1 - 2 - 3 - 4 (2 et 4). Temps faible s’oppose à temps fort.
- Temps fort (n. m.)
Temps naturellement accentués. Ex : 1 - 2 - 3 - 4 (1 et 3). Temps fort s’oppose à temps faible.
- Ténor (n. m.)
Voix la plus aigüe chez l’homme. Ex : Luciano Pavarotti.
- Ternaire (n. m. et adj.)
Morceau de musique qui fonctionne sur un balancement par trois. Ternaire s’oppose à binaire.
- Tessiture (n. f.)
Registre qui convient le mieux à un instrument ou à une voix.
- Tétracorde (n. m.)
Intervalle de quatre degrés sur lequel est fondé le système musical de l’Antiquité grecque.
- Thème (n. m.)
Fragment mélodique ou rythmique sur lequel est construite une œuvre musicale.
- Tierce (n. f.)
Intervalle formé par deux sons distancés de trois notes. Ex : do2, mi2.
- Timbre (n. m.)
Un des quatre paramètres du son. C’est la "couleur" de l’instrument ou de la voix dans un son. Il est formé par le mélange des harmoniques.
- Ton (n. m.)
Intervalle formé par deux demi-tons. Ex : do, ré.
- Ton (n. m.)
Terme désignant aussi une tonalité. Ex : ton de ré majeur, ton de fa mineur, etc...
- Tonalité (n. f.)
Choix d’échelles et de modes dans un morceau axé sur la tonique. Produit de la pensée harmonique à l’intérieur d’un système diatonique.
- Tonique (n. f.)
Ier degré de la gamme.
- Transcription (n. f.)
Adaptation d’une œuvre écrite pour la confier à des voix ou des instruments auxquels elle n’avait pas été primitivement destinée.
- Transposition (n. f.)
Déplacement de hauteur d’une mélodie sans modification des intervalles. Ex : "Au clair de la lune" 1/2 ton au dessus.
- Trio (n. m.)
Formation ou composition musicale formée de trois musiciens.
- Triton (n. m.)
Intervalle formé par trois tons successifs et particulièrement désagréable. Ex : fa, si (en latin « diabolus in musica », le diable dans la musique)
- Troubadour (n. m.)
Poète lyrique des XII et XIIIème siècle qui composait en langue d’oc (Sud de la Loire). Troubadour s’oppose à trouvère.
- Trouvère (n. m.)
Poète lyrique des XII et XIIIème siècle qui composait en langue d’oïl (Sud de la Loire). Trouvère s’oppose à troubadour.
- Tutti (n. m.)
Tout le monde joue. Tutti s’oppose à solo.

U

- Unisson (n. m.)
Se dit de deux instruments qui jouent les mêmes parties. Jouer à l’unisson.
- Unisson (n. m.)
Intervalle le plus petit. Ex : do2, do2
- Ut (n. m.)
Nom latin de la note do. Début du chant latin « Ut queant laxis... » qui sont les premiers vers de l'Hymne à Saint Jean-Baptiste (Moyen âge).


V

- Variation (n. f.)
Travail qui consiste à modifier un thème au niveau rythmique, mélodique ou harmonique, tout en le laissant reconnaissable.
- Vent (n. m.)
Instrument dont on tire le son avec de l’air. Famille des vents.
- Virtuose (n. m.)
Musicien irréprochable en sensibilité et en technicité.
- Virtuosité (n. f.)
Qualité technique de rapidité d’un instrumentiste.
- Vocalise (n. f.)
Dans une œuvre chantée, formule mélodique écrite ou improvisée exécutée sur une voyelle. Se rattache à l’art du « bel canto ».


W

X

Y

Z

Merci à Bernard BOURBIER.

Différence entre Sacré et Profane :



 

Avant de découvrir les œuvres, il faut connaître la signification de ces trois mots :
Que signifient : Genre ? Style ? Époques (ou périodes) ? 
  
Le GENRE :



Le STYLE : 



Les Époques musicales :



Pour illustrer les époques, 

voici les 110 œuvres les plus connues...







Quelques œuvres de l’Époque BAROQUE... (1600-1750)


 Concerto pour 4 pianos 
de 
Jean Sébastien BACH
BWV 1065
à l'origine écrit pour clavecin...






 TE DEUM
de 
Marc- Antoine CHARPENTIER 

pour solistes, chœur et instruments






   à suivre...




Quelques œuvres de l’Époque CLASSIQUE... (1750-1800)



Symphonie n° 40 
de 
W.A. MOZART 

Regardez bien au début de la vidéo...
Vous allez voir la partition du Chef d'Orchestre !!!



à suivre...


Quelques œuvres de l’Époque ROMANTIQUE... (1800- 1900)


à suivre... 



Quelques œuvres de l’Époque Moderne... (1900- 2000)



                                    Pierre HENRY  (1927-2017)
Le génie de la musique électroacoustique
(apparue après la 2de guerre mondiale) 

Qu'est-ce que la musique électroacoustique ?
C'est un mélange de :
musique concrète (les sons du monde qui nous entoure enregistrés puis transformés à l'aide d'appareils électroniques). C'est à dire que l'on part de sons concrets pour les  transformer en une œuvre. 
et de :
- Musique électronique :  qui est une technique qui permet de rentrer dans la structure du son pour en modifier les paramètres (timbre, dynamique)

"Psyché Rock"
1967

(Cette musique a servi de générique à la série "Futurama")



"Messe pour le temps présent" (1967) :


En 1967,   le Chorégraphe Maurice Béjart a  commandé une œuvre musicale à Pierre Henry,

L'association de Pierre Henry pour la musique

et de Maurice Béjart pour la danse a donné ceci :